Résultats de recherche pour "tu peux"

« Tu peux » utilisé en classe

Ces enseignantes ont utilisé mon livre « Tu peux » pour aider les enfants à déconstruire les stéréotypes de genre.

Je suis tellement heureuse que mes dessins aident des enfants partout dans le monde à se libérer de leurs carcans. Et je suis tellement reconnaissante aux enseignante.s. qui font des pieds et des mains pour faire évoluer les mentalités!

Vous pouvez acheter le livre ICI ou le télécharger en format PDF ICI.

 

« Tu Peux », maintenant en librairie au Québec!

 

 

Ça y est, « Tu Peux » est en librairie au Québec!

En 2018, j’entends encore des petits garçons se faire dire qu’ils ne devraient pas pleurer et des petites filles qu’elles devraient être plus discrètes. J’avais envie que ça change, et la courte échelle aussi. Libérons les enfants des stéréotypes de genre!

J’avais publié ce livre en format PDF et je l’avais offert gratuitement aux enseignants sur ce site web il y a quelques années. Il y est toujours; depuis sa publication, il a été téléchargé plus de 200 000 fois partout dans le monde. De nombreux parents m’ont envoyé des photos de leurs reliures maison; des enseignants ont partagé avec moi les créations que leurs élèves ont faites à partir de ce livre (parce que oui, des stéréotypes de genre, il y en a d’autres, et malheureusement, les enfants les connaissent bien!) et bien des adultes m’ont témoigné des réactions des enfants à ce message. Quelques grandes personnes ont fait des petites crises de colère aussi, évidemment. Je sais même pas pourquoi j’en parle ici; excusez-moi, j’avais envie de me défouler.

Bon, bref: je pensais que ce serait une bonne idée de rendre ce message encore plus disponible, par exemple pour ceux qui n’ont pas accès à une imprimante, ou ceux qui ont envie de l’offrir en cadeau.

Tu pouvais le télécharger gratuitement sur mon site web; maintenant, « Tu Peux » aller l’acheter en belle édition papier! (Huhu.)

Pour commander l’édition papier chez un libraire indépendant, c’est par ici.

Pour la version web gratuite, par ici.

Tu peux: un livre gratuit pour enfants

Voici un petit livre gratuit pour enfants sur le thème des stéréotypes de genres: vous y trouverez des filles qui pètent, des garçons sensibles, des filles drôles et des garçons qui prennent soin des plus petits. J’ai fait ce livre pour le plaisir et dans mes temps libres; c’est un petit truc très simple qui va droit au but (bref, vous en avez pour votre argent). Vous pouvez l’imprimer, le lire en classe ou à la maison, sur le iPad ou le TBI: c’est un cadeau. Servez-vous: c’est par ici pour le télécharger ou le lire en ligne. Vous pouvez aussi l’imprimer et le relier vous même avec du bon vieux « duct tape », comme l’a fait ce chouette papa!

Ajout: je suis très heureuse et surprise de votre enthousiasme! Le nombre de partages est époustouflant et les réactions des médias sont plus que positives. Je vous en joins quelques unes ici: un article du journal Voir, un autre du site web de Radio-Canada, et un dernier chez TPL Mom. Si vous en avez parlé sur votre blogue, n’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires. Si ce petit ouvrage vous donne un coup de main pour faire passer un message qui me tient à coeur, j’aurai vraiment réussi mon boulot. Merci à tous!

Que peux-tu faire contre l’intimidation?

Voici une affiche à imprimer pour expliquer aux enfants ce qu’ils et elles peuvent faire face à une situation d’intimidation ou d’exclusion

Parents, profs, éducateurs et éducatrices, bibliothécaires, vous pouvez imprimer cette affiche gratuitement à des fins éducatives. Aucune utilisation commerciale ne sera permise.

Vous pouvez la télécharger ici. Pour voir mes autres affiches gratuites, c’est par ici. Pour voir mes livres, c’est par ici.

Les gens ouverts sont plus heureux

Les gens ouverts à la diversité sont plus heureux, moins anxieux et en meilleure santé que ceux qui vivent dans la méfiance et la peur de l’autre.

Voici des trucs pour être plus heureux et ouvert:

• Ne crois pas toutes tes premières impressions.
• Rencontre et discute avec des gens qui ne sont pas comme toi.
• Voyage si tu peux.
• Lis des livres écrits par des gens qui ne vivent pas la même réalité que toi.
• Essaie de trouver des points en commun avec les gens que tu rencontres.

Parents, profs, éducateurs et éducatrices, bibliothécaires, vous pouvez imprimer cette affiche gratuitement à des fins éducatives. Aucune utilisation commerciale ne sera permise.

Vous pouvez la télécharger ici. Pour voir mes autres affiches gratuites, c’est par ici. Pour voir mes livres, c’est par ici.

Affichette: Les garçons

Quand j’ai publié mon affiche Les filles, de nombreuses personnes m’ont demandé d’en faire l’équivalent pour les garçons. Comme j’avais des tas de projets sur la planche, je n’ai pas eu le temps de le faire jusqu’à maintenant, mais ÇA Y EST!

Cliquez ICI pour télécharger une version en haute résolution que vous pourrez imprimer pour vos classes ou chambres d’enfants (aucune utilisation commerciale svp).

Comme, bien entendu, les garçons et les filles peuvent être bien plus de choses que ce que j’ai mis sur ce dessin, je vous encourage à faire faire leur propre affiche aux enfants en y ajoutant ce qu’elles et ils ont envie d’être. Pour approfondir le dossier des stéréotypes sexuels, vous pouvez aussi télécharger mon livre TU PEUX en cliquant ici.

Bio

Je suis née à Montréal en 1977 et j’ai commencé à dessiner pas très longtemps après ma naissance. À la maternelle, j’étais populaire parce que j’étais capable de dessiner des princesses avec de longs cheveux en spirale. Ensuite, au secondaire, les filles me demandaient de leur dessiner leur mec idéal dans leur agenda. Je suis devenue très douée pour dessiner des muscles et du poil, ce qui m’a servi plus tard lorsque j’ai illustré mon livre Le Grand Antonio. Par contre, je suis toujours aussi nulle lorsque vient le temps d’utiliser correctement un agenda.

Plus tard, j’ai étudié le design graphique au Cegep et c’est là que j’ai compris que je voulais faire de l’illustration. Après mon premier livre, le Catalogue des Gaspilleurs, j’en ai écrit et illustré une trentaine d’autres. L’un de mes livres, La clé à molette, a remporté le prix du Gouverneur Général dans la catégorie Illustration, et depuis ce temps j’ai une grosse tête et je me vante tout le temps.

J’habite à Montréal avec mes deux filles, mon mari, mes chats et quelques araignées. Je travaille présentement sur divers projets au Québec, au Canada anglais et aux États-Unis. Mes livres sont traduits dans une douzaine de langues. J’espère vivre longtemps pour pouvoir faire encore des tas et des tas de livres parce que j’ai encore des tas et des tas d’idées.

Questions-réponses : ENFANTS

Es-tu riche?

Non, mais je ne suis pas pauvre non plus. Je suis bien.

Où travailles-tu?

J’ai un atelier au-dessus de ma maison. Mon atelier est plein de toutous et de tasses à thé (je bois vraiment beaucoup de thé), et souvent mes chats viennent me rendre visite et en profitent pour marcher sur mon clavier, ce qui donne des trucs comme aèvponwu^4qvènjv.

Qu’est-ce qui t’inspire?

Je suis très curieuse et j’aime observer ce qui se passe autour de moi. Mes enfants, leurs amis, mes voisins, les animaux de ma ruelle, les insectes : tout ça me donne des idées de personnages, de caractères, de personnalités. Je m’intéresse aux gens et aux animaux qui ne sont pas comme les autres. Je suis attirée par tout ce qui est étrange, différent, rigolo.

J’aime aussi beaucoup lire et je lis toutes sortes de choses : des romans, des bandes dessinées, des magazines, des livres pour enfants, des documentaires, et ça aussi, ça me fait explorer de nouveaux univers. Ça me donne aussi des idées pour en inventer moi-même ensuite.

J’ai souvent mes meilleures idées le soir, juste avant de m’endormir. On dirait que mon cerveau se met en mode « rêve » et que toutes les idées les plus bizarres sont permises. C’est bon pour la créativité, mais pas pour le sommeil : il faut souvent que j’allume ma lumière pour noter mes idées…

Comment as-tu commencé à faire ce métier?

J’ai étudié le graphisme à l’école. Le graphisme, c’est une discipline où on essaie de faire passer un message en utilisant des images et du lettrage. Les graphistes font, par exemple, des affiches, des sites web, des livres, des magazines, des publicités… Dans le programme de graphisme, on faisait beaucoup d’illustration, et j’aimais ça.

Quand je suis sortie de l’école, je n’avais pas de clients encore, j’étais une inconnue et une débutante. Alors j’ai rencontré des illustrateurs professionnels qui m’ont dit : « Développe ton style! Les clients aiment embaucher des illustrateurs qui ont des styles bien définis ». Comme je n’avais pas encore de style, j’ai dû travailler là-dessus. Je me suis inventé des clients qui n’existaient pas et j’ai fait des affiches pour eux. Ça me permettait de me pratiquer à dessiner. Pour rendre le travail plus amusant, j’ai inventé des clients rigolos et des produits bizarres qui n’existent pas.

Quand j’ai eu une vingtaine d’affiches, je les ai posées sur le plancher de ma chambre et en les regardant, je me suis dit : « Il me semble que ça ferait un drôle de livre pour enfants ». J’ai donc fait des photocopies de mon livre et j’ai envoyé tout ça à un éditeur, les 400 coups. Puis j’ai attendu, attendu… longtemps! Et un jour, surprise : l’éditrice m’a dit qu’elle adorait mon projet d’affiches drôles, et les 400 coups ont décidé de faire un livre avec! Ce livre, c’est le Catalogue des Gaspilleurs.

J’ai tellement aimé cette expérience que j’ai continué à faire plein de livres après ça. Et vous connaissez la suite…

Comment fais-tu tes dessins?

Au début, je faisais mes illustrations à l’acrylique sur du carton. Puis, plus tard, j’ai commencé à dessiner à l’ordinateur, avec une tablette graphique spéciale. Je dessine directement sur mon écran, dans le logiciel Photoshop.

Je recommence souvent mes dessins. Deux, trois fois, parfois même dix fois! C’est très rare que je réussis ce que je veux accomplir tout de suite. Je fais des erreurs, je recommence, j’efface, je recommence encore… c’est important d’apprendre à accepter de faire des erreurs si on veut devenir bon dans quelque chose.

Comment étais-tu quand tu étais petite?

J’étais très curieuse. J’aimais observer les insectes, la nature. J’adorais les animaux et toutes les bestioles bizarres. Je faisais du bricolage, ou je cherchais des salamandres sous les pierres dans la forêt. J’aimais aussi beaucoup les bandes dessinées et les livres drôles. Je lisais tout le temps!

J’adorais les livres de Roald Dahl. Il écrivait des romans très drôles avec des créatures bizarres, comme des géants répugnants et des sorcières déguisées en femmes normales. Ses méchants étaient vraiment méchants! Et ses enfants étaient vraiment débrouillards.

Les livres de Roald Dahl étaient illustrés par Quentin Blake. J’ai beaucoup d’admiration pour ces deux créateurs.

Quels conseils donnerais-tu à un enfant qui veut devenir illustrateur?

Dessine tout le temps! Dessine tout et n’importe quoi. Regarde tes livres préférés et essaie d’imiter les dessins que tu y vois. Il n’y a pas de mal à imiter, c’est vraiment une très bonne façon d’apprendre! Tu peux même calquer des dessins si tu veux : ça aide à comprendre comment tracer des lignes, comment composer des formes. Les plus grands peintres ont appris en copiant leurs idoles pour commencer. Ne t’inquiète pas, un jour, tu développeras ton style à toi.

N’aie pas peur de faire des erreurs! C’est mon conseil le PLUS IMPORTANT. Accepte de ne pas être parfait dès le début. Tu trouves ton dessin moche? Prend une grande respiration. Essaie de voir ce que tu pourrais améliorer, puis recommence. Et recommence encore.

Garde toujours en tête que même les grands artistes sont parfois insatisfaits de leur travail. C’est normal. Ça ne veut pas dire que tu n’as pas de talent, que tu n’es pas bon en dessin. Ça veut juste dire que tu as envie de t’améliorer encore, et ça, c’est une bonne chose!

Moi, je fais souvent des dessins que je trouve laids. Des fois, je me dis : « je n’y arriverai jamais. Ça ne donnera jamais ce que je veux ». Mais je recommence encore et encore, et au bout d’un moment, je finis par être contente de mon travail. On apprend toute la vie!

J’ai lu quelque part que la clé du succès, ce n’est pas le talent, c’est le nombre d’heures qu’on passe à pratiquer. Alors il faut pratiquer beaucoup, beaucoup. Il n’y a pas de magie dans ce métier! Tous les illustrateurs que je connais sont des gens qui adorent dessiner et qui le font le plus souvent possible. C’est aussi simple que ça. Alors allez, à tes crayons!

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Questions-réponses : ADULTES

Es-tu riche?

Toujours pas.

Acceptes-tu de nouveaux contrats ou des demandes d’illustrations personnalisées?

J’ai énormément de projets en chantier pour le moment et je ne peux donc pas faire d’illustrations personnalisées. J’accepte à l’occasion de nouveaux contrats via mes agentes au Québec et aux États-Unis. Contactez-les ici; seules les offres sérieuses seront considérées.

Fais-tu des visites dans les écoles/les bibliothèques?

J’en ai fait beaucoup par le passé, mais j’ai dû faire le choix d’arrêter temporairement pour me consacrer à mes livres et à ma famille. J’essaie de compenser en étant très présente sur les médias sociaux et en répondant à mon courrier, en particulier celui que m’envoient les enfants. J’en reçois beaucoup, et j’adore ça.

Est-ce que je peux utiliser tes illustrations sur mon blogue/dans un article/dans ma classe?

Oui, si vous ne faites pas de profit en les utilisant et si vous me citez correctement comme l’auteure de ces illustrations.

Quels conseils donnerais-tu à un adulte qui veut devenir illustrateur?

Ça, c’est une très grosse question. J’essaierai d’y répondre en petits morceaux dans mon blogue. Suivez-moi sur Twitter ou sur FB pour être tenu au courant de mes nouveaux articles. Mais si j’avais un seul conseil à vous donner pour le moment, ce serait « joignez une association locale d’illustrateurs, comme Illustration Québec ». Vous y rencontrerez une foule de gens intéressants et y trouverez beaucoup de réponses à vos questions, en plus d’avoir l’occasion de parfois faire le party avec du monde super cool.

J’aimerais aller prendre un café avec toi un de ces quatre pour discuter de mon projet/de mon portfolio/de mes espoirs d’artiste.

Je suis sûre que j’aimerais ça aussi! Mais malheureusement, j’ai tellement de travail que j’ai du mal à voir mes amis proches et ma famille assez souvent à mon goût. Mais comme j’ai beaucoup de jasette, j’essaie de convertir ça en blabla sur mon blogue ou sur les médias sociaux. J’y suis tellement active que ça vous donnera l’impression d’être assis en face de moi.

Peux-tu illustrer le livre pour enfants que j’ai écrit?

Pour le moment, j’ai une grosse poignée de projets en chantier; je ne serai pas disponible pour illustrer les projets d’autres auteurs pour les trois prochaines années (au moins). Et pour être honnête, je suis beaucoup plus à l’aise quand j’illustre mes propres textes que ceux des autres.

J’ai écrit un livre pour enfants. Je n’ai pas de contacts dans le monde de l’édition. Peux-tu m’aider?

Beaucoup d’auteurs qui débutent n’ont pas de contacts dans le milieu. La meilleure chose à faire, c’est de faire le tour des librairies et de dresser une liste des maisons d’éditions que vous aimez et chez qui vous pourriez imaginer votre livre. Ensuite, visitez le site web de ces maisons d’édition : plusieurs maisons auront une page où ils indiquent à qui envoyer votre manuscrit (s’ils en acceptent de nouveaux). Sinon, vous pouvez les contacter via les médias sociaux ou par courriel et leur demander le nom de la personne à qui vous pouvez l’envoyer.

J’aimerais bien vous donner mes contacts personnels mais ce ne serait pas très respectueux pour mes amis éditeurs qui préfèrent sélectionner eux-mêmes leurs auteurs. Si votre manuscrit est bon, il trouvera son chemin, contact ou pas!

J’ai écrit un manuscrit et j’aimerais trouver un illustrateur connu qui accepte de l’illustrer. Comme ça, j’aurais plus de chances de trouver un éditeur, non?

Pas nécessairement. De façon générale, les éditeurs n’aiment pas trop quand de nouveaux auteurs arrivent en imposant un illustrateur en particulier. Les maisons d’édition ont des directeurs artistiques dont un des rôles est de sélectionner les illustrateurs qui pourraient le mieux mettre en valeur les textes choisis. Ces directeurs artistiques n’ont pas nécessairement les mêmes goûts que vous. Il serait plus simple et moins risqué que vous soumettiez votre manuscrit tel quel.

Peux-tu lire mon manuscrit et me donner tes conseils?

J’aimerais tellement pouvoir aider tous les auteurs en devenir! Mais la réalité, c’est que je reçois énormément de demandes de ce genre, et que si je répondais à tout le monde, ça me prendrait tout mon temps de travail. Et en plus, je suis une très mauvaise critique parce que je déteste faire de la peine et que je ne vous donnerais que des commentaires positifs, ce qui ne vous aiderait pas du tout. Heureusement, il existe des tonnes de groupes de discussion en ligne où les gens partagent leurs projets en échange de critiques constructives.

Peux-tu me donner des conseils de marketing?

Je crois qu’il y a autant de chemins à prendre que d’illustrateurs. C’est une question très complexe! Si j’avais à résumer mes trucs en quelques points, ce serait :

• Suivez vos artistes préférés et prenez des notes. Sur quels médias sociaux sont-ils présents? Où obtiennent-ils le plus d’engagement et d’attention? Quel type de publication leur attire cette attention? À quel type de publication avez-vous le plus envie de réagir, et pourquoi?

• Lisez des blogues à ce sujet. De nombreux illustrateurs ont la générosité de partager leurs trucs marketing avec leurs fans. Un de mes meilleurs exemples est Lisa Congdon, qui donne des ateliers en ligne et qui écrit constamment à ce sujet. Il en existe plein d’autres! Faites vos recherches.

• Expérimentez. Postez toutes sortes de trucs et voyez comment les gens réagissent. Et essayez plusieurs plateformes! Tumblr, Facebook, Instagram, Pinterest… vous ne saurez pas laquelle fonctionne le mieux pour vous tant que vous ne les aurez pas toutes essayées!

• Préparez-vous à passer beaucoup (trop) de temps sur les médias sociaux. Se faire connaître, ça prend de la patience, du temps et de l’énergie. Il n’y a pas de recette magique!

• Faites du réseautage! Baignez dans le milieu. Vous observerez toutes sortes de techniques, ferez des rencontres intéressantes, aurez de nouvelles idées promo.

Ce qui fonctionne pour moi ne fonctionne pas nécessairement pour d’autres, et l’inverse est aussi vrai. Vous devrez trouver votre façon de communiquer avec votre public. N’oubliez pas de vous amuser en chemin!

Je vois que tu fais souvent des illustrations, affiches et macarons pour des bonnes causes. J’ai une cause importante qui a besoin de soutien. Peux-tu faire une illustration pour aider mon groupe/organisation/projet social?

Je reçois ÉNORMÉMENT de demandes d’aide de la part de toutes sortes de causes, de groupes et d’organismes. 99,999% du temps, c’est une cause qui me tient à cœur aussi et que j’aimerais aider. Mais malheureusement, je n’ai que deux mains et 24 heures par jour : il me serait absolument impossible d’aider tout le monde qui me le demande, peu importe l’importance que j’accorde à leur cause. Je dois donc répondre non la plupart du temps.

Les dessins que vous voyez sont des causes personnelles que j’ai choisi d’illustrer pendant mes rares temps libres. Il faut que ça vienne de moi et que je les illustre à ma guise. Je dois prioriser mes projets personnels si je veux garder ma santé mentale : des projets personnels, j’en ai beaucoup!

Si je refuse le vôtre, ce n’est pas parce que je ne trouve pas votre cause importante: c’est juste que j’ai, en plus de ma carrière et de mes propres causes, une famille et des amis à qui je veux aussi consacrer du temps.

Pourquoi fais-tu certains projets en anglais?

La réponse courte: parce que ça me rapporte beaucoup plus que les projets en français, et parce que j’ai besoin de ce revenu pour vivre de mes livres. La réponse longue ici.

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Les trucs du Grand Antonio

Pour des raisons un peu compliquées à expliquer, je viens d’hériter, par surprise, de toute une collection d’objets ayant appartenu au Grand Antonio. Il s’agit surtout de photographies, mais aussi de bobines de films, de lettres, de coupures de journaux, de collages, de cartes postales et… d’une surprise. J’avais envie de partager mes découvertes avant de faire don de cette incroyable collection à un musée. Si tu n’as jamais entendu parler de ce géant montréalais, tu peux faire connaissance avec lui dans mon livre pour enfants.

Voici Antonio qui essaie de te faire peur:

Des affiches et dépliants pour des combats de lutte, dont les plus vieux datent de 1956:

Antonio jeune:

Antonio avec Mohamed Ali, le célèbre boxeur:

Antonio avec Maurice Richard, dit « Le Rocket », le meilleur joueur de hockey au monde. La photo a été prise par Sylvain Laquerre.

 

Antonio en train de soulever un poteau téléphonique. Tu reconnais une scène de mon livre?

 

Antonio avec Michael Jackson:

Des tas de cartes postales et de collages. Il les vendait dans la rue pour gagner sa vie:

Antonio en train de tirer un bus avec une chaîne:

Antonio en caleçon au Japon:

Des textes et des lettres où il se vante un peu beaucoup:

Des tas et des tas de films de ses exploits:

… et même une de ses tresses! Oui, je sais, c’est un peu dégoûtant, mais fascinant aussi. Et tu me connais, moi, le dégoûtant, ça me plaît!

C’est pas tout! J’ai des centaines d’autres photos, de cartes postales, d’affiches, des grandes, des petites, dans plusieurs langues. Ça m’a pris des heures à trier. Mais quel honneur de tenir tout ça dans mes mains! Le grand Antonio était un homme très bizarre et vraiment très, très spécial. J’aimerais bien que sa légende soit honorée et qu’elle perdure dans le coeur des gens du Québec.

Je te tiens au courant des développements. Je crois avoir trouvé aux trésors d’Antonio une bonne maison qui saura les rendre accessibles au grand public. Croisons les doigts.

 

Les filles

Voici une petite affiche pour les parents et enseignants qui ont envie de déboulonner les stéréotypes sexuels. Je vous donne la permission de télécharger et d’imprimer cette affiche pour vos classes et chambres d’enfants (aucune utilisation commerciale n’est permise).

Cliquez ICI pour téléchager une image en plus haute résolution.

Il existe maintenant aussi une version pour les garçons! Et si vous souhaitez approfondir le dossier, consultez mon livre TU PEUX, également offert en téléchargement gratuit.

Idée d’exercice à faire en classe pour les enseignants: évidcemment, je n’ai pas mis sur mes affiches TOUT ce qu’un enfant peut être. Invitez vos élèves à compléter ces dessins en ajoutant ce qu’eux et elles ont envie d’être!

 

 

Pourquoi je fais aussi des livres en anglais?

J’ai des lecteurs qui sont déçus que je n’écrive pas exclusivement en français.

Lecteur déçu, je te comprends. C’est pourquoi je prends le temps de t’expliquer pourquoi j’ai des projets en anglais. J’aimerais que tu me comprennes, toi aussi.

Je fais des livres pour enfants parce que c’est ma passion. J’aime vraiment, vraiment ça. Et j’aimerais encore mieux ça si je pouvais gagner ma vie en faisant seulement des livres en français au Québec.

Mais ça ne se peut pas. Le Québec francophone, c’est un trop petit marché. On est pas assez de monde, et on n’achète pas assez de livres.

Un auteur jeunesse moyen fait autour de 2500$ par livre en droits d’auteur, au Québec. Et ça me prend entre trois mois et un an pour faire un livre pour enfants. Si tu fais le calcul, ça ne me fait pas un très gros revenu annuel.

C’est donc impossible pour moi de gagner ma vie en faisant des livres pour enfants en français. Il y a quelques auteurs jeunesse québécois qui y arrivent. Par « quelques », je veux dire qu’ils se comptent sur les doigts d’une main. Et je ne fais pas partie de cette main. Les autres auteurs, pour en vivre, nous devons faire autre chose : des ateliers scolaires, de la pige, des boulots de rédaction ou de révision, de l’édition.

J’ai quelques options pour gagner ma vie dans ce contexte :

1 – Je pourrais faire un autre travail à temps plein (de la pige, du graphisme, de la vente par téléphone?) et faire mes livres pour enfants le soir, à temps perdu, quand mes enfants sont couchés. Mais j’en ai pas envie. Ce que je veux faire à temps plein, c’est des livres. Et ce que je veux faire à temps perdu quand mes enfants sont couchés, c’est ranger la cuisine, faire les lunches, prendre un verre de vin, parler à mon chum, lire.

2 – Je pourrais publier en France. Mais c’est pas une vraie option. En France, c’est aussi dur qu’ici; il y a mille millions d’éditeurs, six cent mille millions de livres par an qui sont publiés, c’est pas facile de garder la tête hors de l’eau là-bas. Et les avances ressemblent pas mal aux nôtres, 2000-3000$ par titre. Le jeu n’en vaut pas la chandelle.

3 – Je pourrais écrire des livres en anglais. C’est l’option que j’ai choisie. Je ne te dirai pas combien je suis payée pour faire des livres aux États-Unis, mais pour te donner une idée, les éditeurs anglos paient en général entre quatre et vingt fois ce que je reçois ici pour faire le même livre.

Assez, dans mon cas, pour gagner un revenu annuel décent en ne faisant QUE des livres jeunesse. C’est mon rêve. Le rêve de ma vie. Gagner ma vie en faisant des livres.

Évidemment, mon but n’est pas que de faire du fric au point d’en oublier mon public francophone. Je continue donc de faire des livres en français, comme Le Grand Antonio; un livre profondément québécois et montréalais, juste pour nous-autres. Jusqu’ici, tout ce que je fais en anglais est aussi traduit en français, alors que l’inverse n’est pas vrai.

Mais je dois faire des projets en anglais pour vivre mon rêve, et je dois les promouvoir, ces projets. Personne ne me connait, là-bas. C’est pourquoi certaines de mes pages web sont uniquement en anglais, et d’autres uniquement en français. Je n’ai pas le temps de tout traduire; je dois faire des choix. J’aimerais ça, que tous mes projets existent dans les deux langues.

Je pense que je fais mon bout de chemin pour la culture québécoise francophone. Je fais lire des enfants qui n’aiment pas trop lire. Je suis présente en français sur les médias sociaux. J’ai même importé un bel anglo de Toronto qui parle mieux français que bien des québécois, avec qui j’ai eu deux filles beaucoup plus francophones qu’anglophones. Je soigne mon français partout où je l’utilise, même en textant. Je fais tout ce que je peux pour protéger ma langue et la promouvoir.

Mais je veux continuer de faire des livres jeunesse à temps plein.

C’est tout.