Comment élever des enfants ouverts à la différence?

Parler de justice sociale aux enfants sans les décourager ni les déprimer peut sembler être une tâche délicate, mais c’est crucial dans le monde d’aujourd’hui. Nous aimerions cultiver un sens de l’empathie et de l’équité sans les exposer aux horreurs de tous les jours qui nous empêchent de dormir, nous, les grands.

Comment enseigner la justice sociale de manière engageante et inspirante, en mettant l’accent sur la positivité et la responsabilité ? Comment pouvons-nous motiver les enfants à apporter un changement positif  dans le monde qui les entoure? Voici quelques stratégies :

1- Favoriser les conversations ouvertes

Ouvrez la porte à des discussions adaptées à leur âge sur des questions comme le racisme, le sexisme, la pauvreté et d’autres formes de discrimination et d’inégalité. Posez des questions pour comprendre leurs perspectives, partagez vos propres opinions et encouragez la pensée critique.

2- Les exposer à la diversité

Faites-vous des amis issus de milieux divers et exposez vos enfants à différentes cultures à travers des livres, des films, des musées, etc. Ça aide à développer l’empathie pour les gens qui vivent des réalités différentes.

3- Donner l’exemple

Modélisez un comportement inclusif, exprimez-vous contre l’injustice et participez à des causes qui vous touchent. Les enfants apprennent beaucoup en observant les actions de leurs parents. Et les manifs, avec la musique et les slogans, c’est une expérience inoubliable pour un enfant!

4- Enseigner l’engagement citoyen

Donnez à vos enfants le pouvoir d’utiliser leur voix en trouvant des moyens par lesquels ils peuvent faire une différence, comme écrire des lettres aux élus, créer de l’art ou rejoindre des organisations de jeunes qui abordent les problèmes sociaux.

5- Mettre en avant des modèles divers

Présentez à vos enfants des personnes de différents genres, races, capacités, etc. qui ont un impact positif. Cela élargit leurs perspectives sur qui peut être un leader et un catalyseur de changement.

6- Aborder les préjugés et les stéréotypes

Aidez vos enfants à reconnaître leurs propres biais inconscients et les stéréotypes sociaux. Fournissez des contre-récits qui remettent en question les croyances limitantes sur différents groupes.

 

C’est mon corps: un livre pour enfants sur la diversité corporelle

Dans un monde où les normes de beauté sont souvent dictées par des idéaux irréalistes, il est crucial d’enseigner aux enfants dès leur plus jeune âge l’amour et le respect de la diversité des corps. Chaque enfant est unique, avec son propre corps et son apparence, et c’est une richesse que j’avais envie de célébrer dans ce livre.

En inculquant aux enfants l’amour et le respect de cette diversité, je souhaite les aider à accepter et à apprécier les différences chez les autres, mais aussi chez eux-mêmes. Ils comprennent que la beauté ne se limite pas à une seule forme ou taille, mais qu’elle se trouve dans la variété et la richesse des corps humains.

J’ai envie qu’ils et elles apprennent à se sentir bien dans leur peau, quel que soit leur poids, leur taille, leur couleur de peau ou leurs capacités physiques.

L’amour et le respect de cette diversité contribuent également à promouvoir l’inclusion et la tolérance au sein de la société. Les enfants apprennent à valoriser la diversité sous toutes ses formes, ce qui favorise un environnement plus harmonieux et bienveillant pour tous.

Encourageons les enfants à célébrer cette diversité, à s’aimer eux-mêmes et à respecter les différences chez les autres. Et montrons-leur aussi l’importance du consentement!

Mon nouveau livre: Le fan club des microbes

Ouiiii, j’écris encore des livres! Voici mon petit dernier, en librairie au Canada aujourd’hui: Le Fan Club des Microbes. Dans la lignée du Fan Club des Champignons, je vous parle ici de mon amour du monde microscopique (et j’essaie de convaincre vos enfants de l’importance de se laver les mains.) 🦠

Voici une critique du SLJ:

Tout au long de sa carrière, la prolifique dessinatrice, auteure et artiste Elise Gravel a été fascinée par de petits personnages étranges, comme on peut le voir dans sa série de 10 livres « Les Petits Dégoûtants » et dans son « Fan Club des Insectes ». Pour son dernier ouvrage, Gravel se penche sur les plus étranges et les plus petits de tous : les microbes.

Le Fan Club des Microbes, une sorte de compagnon du Fan Club des Champignons et du Fan Club des Insectes, susmentionné, nous présente une Élise Gravel partageant une fois de plus sa fascination pour un éventail d’étranges créatures vivantes avec son jeune public, sa narration relax, ses dessins mignons et ses blagues goofy ne laissant pas deviner que c’est en fait éducatif.

« J’avais hâte d’écrire un livre sur les microbes », écrit Gravel sur les deux premières pages, où l’on voit son avatar de dessin animé remplir les pages de microbes colorés tandis que son chien regarde. « Ils sont tellement amusants à DESSINER. »

À partir de là, elle définit ce qu’est un microbe, présente les différentes familles de microbes, et commence à dévoiler divers faits à leur sujet. Cela inclut leur omniprésence, comment certains sont mauvais pour nous et d’autres sont bons pour nous, et leurs nombreuses fonctions.

Gravel en sélectionne certains pour les mettre en valeur, en fonction de leur aspect cool ou de l’utilité ou de l’étrangeté de certains de leurs comportements. Dans une section, elle médite sur leurs noms fascinants, et dans une autre, elle énumère les façons dont elle vit en harmonie avec ses voisins microscopiques.

Sur les pages de fin, il y a de très belles images photoréalistes de microbes, mais ceux tout au long du livre sont dessinés dans le style caractéristique de Gravel, principalement réalisé en prenant des dessins scientifiquement précis de divers microbes et en leur ajoutant des yeux mobiles.

« Les microbes sont des êtres vivants, mais ils ne sont ni des animaux, ni des plantes, ni des insectes », écrit Gravel près du début. « Ils n’ont pas de jambes, de cerveaux, de bouches ou d’yeux. (Sauf dans mes dessins.) »

Deux grands microbes remplissent la page, tous deux fixant le lecteur avec de grands yeux et parlant de petites bouches. « Elise met des yeux sur tout ! » dit le premier, tandis que l’autre, un germe cyclopéen avec des dents de lapin, ajoute : « Et des petites dents ! »

On peut alors facilement voir la ressemblance avec les stars de ses précédents livres « Fan Club », qui avaient exactement le même regard dans leurs yeux et de petits sourires sympathiques. Principalement, ses microbes regardent simplement avec de grands yeux, leurs pensées étant impénétrables pour le lecteur (peut-être à cause de leur absence de cerveau ?), bien que ceux qui ont des parties parlantes aient un peu plus de personnalité que, par exemple, la double page introduisant différentes formes de virus (y compris le Coronavirus qui a dominé une grande partie de nos vies ces dernières années) et les bactéries.

Sur les dernières pages, Gravel se dessine à nouveau, cette fois avec ses bras enlacés autour d’un virus géant, l’embrassant sur la joue tandis qu’il fait une grimace de dégoût, le couple se tenant au milieu d’une foule de microbes géants.

Je fais de mon mieux

Voici une petite bande dessinée que j’ai créée pour enseigner aux enfants (et à certains adultes) que faire des erreurs ne diminue en rien notre valeur.

Parents, profs, éducateurs et éducatrices, bibliothécaires, vous pouvez imprimer cette affiche gratuitement à des fins éducatives. Aucune utilisation commerciale ne sera permise.

Vous pouvez la télécharger ici. Pour voir mes autres affiches gratuites, c’est par ici. Pour voir mes livres, c’est par ici.

La science ne ment pas

La science ne nous ment pas, elle poursuit ses recherches en arrive à de nouvelles conclusions si elle découvre de nouvelles données.

Changer d’idée face à de nouvelles informations ne veut pas dire qu’on a menti quand on n’avait pas accès à ces informations. Changer d’idée, c’est intelligent (et difficile). Ça demande de l’ouverture d’esprit, de la souplesse et de l’humilité.

Oui, il existe certains scientifiques malhonnêtes, peu professionnels, biaisés ou guidés par des intentions commerciales. Ça arrive, mais ces individus ne sont pas « La Science »: ce sont simplement de mauvais scientifiques. La communauté scientifique travaille constamment à évaluer la méthodologie et la validité des recherches de ses membres (ce qu’on appelle « évaluation par les pairs »). Généralement, les conclusions d’études bâclées, biaisées ou malhonnêtes seront réfutées par d’autres scientifiques.
Si certaines conclusions scientifiques ne sont pas écoutées ou sont critiquées par le reste de la communauté, ne font pas consensus ou ne sont pas médiatisées, ça ne veut pas dire qu’on les muselle: ça veut dire que les scientifiques qui les ont présentées n’ont pas réussi à convaincre le reste de la communauté de la qualité de leurs recherches.