Mon dernier livre vient de paraître! Illustré par la fabuleuse Magali le Huche et publié aux éditions Les fourmis rouges (en France) et en avril chez La courte échelle (au Québec).
Voici la critique de Ricochet:
« Quelque part dans les bois vit la Tribu-qui-pue. Plus précisément, c’est « de l’autre côté de la montagne des Grands-Pins ». Vous ne voyez pas ? Mais si, tout près « de la carcasse de l’avion qui s’est écrasé en 1938 »… Là, voilà, on y est !
Aujourd’hui, les enfants de la Tribu-qui-pue semblent heureux mais il n’en a pas toujours été ainsi. En effet, il y a de cela 4 ans, leur liberté fut menacée par la terrible Yvonne Carré, directrice d’orphelinat de son état et très à cheval sur les bonnes manières. Son orphelinat étant vide, elle n’eut qu’une idée en tête quand elle apprit l’existence de la Tribu-qui-pue : capturer ces enfants « libres et crottés » ! Elle ne recule devant aucun stratagème pour les attirer dans son orphelinat. Elle achète des jouets, des bonbons et organise même une fête avec un poney et un gâteau avec « des figurines Pokémon sur le dessus » et bien sûr, plusieurs enfants de la Tribu se laissent tenter et attraper. Yvonne Carré les emmène de suite vers sa terrible « machine à laver les enfants sales. » Pendant ce temps-là, au campement de la Tribu-qui-pue, une toute petite fille, Fanette, ne s’est pas laissée séduire par les ruses d’Yvonne… Fanette Ducoup, armée de son sac plein de cailloux, va sauver ses camarades !
Fine et rusée, elle ne mettra pas longtemps à les délivrer. Il lui faudra cependant parlementer avec les adultes pour obtenir la liberté de tous les enfants de la Tribu mais tout se terminera bien pour eux. Et qu’en est-il d’Yvonne Carré ? Discuter avec les enfants sera pour elle riche d’enseignements et elle découvrira notamment qu’il n’est pas bon d’être trop rigide et elle va devenir adepte des bains de boue : rien de tel pour se détendre !
Il souffle sur La Tribu-qui-pue un extraordinaire vent de liberté. En 2017, nos vies comme celles des enfants sont bien souvent rythmées par 1000 activités et un planning à respecter absolument. La Tribu-qui-pue invite à prendre du recul avec le sourire sur cela et aussi à redonner une place à la nature dans nos existences pour plus de souplesse tant dans nos emplois du temps que dans nos rapports humains… La Tribu-qui-pue est une fable moderne qui révèle qu’il n’est pas bon d’être trop stressé et que s’accorder un peu de liberté est bénéfique pour soi mais aussi pour les autres autour de nous.
Le texte d’Elise Gravel est joyeux et vif. On sent son dynamisme et sa belle humeur dans ses phrases, c’est un vrai plaisir de lecture ! Et que dire des illustrations de Magali Le Huche ? Elle n’a pas son pareil quand il s’agit de faire sourire et rire ses lecteurs. Ses dessins sont riches en surprises et en détails et ce n’est que bonheur de scruter les grandes doubles-pages. Pour finir, je veux attribuer une mention spéciale à Robert le poney. Sa représentation est tout bonnement irrésistible ! »