Les conséquences de mon implication en soutien à la Palestine

Un article de Marc Cassivi qui parle de ce qui m’est arrivé après des mois d’activisme sur les médias sociaux en soutien à la population palestinienne:

Une patate à l’index
Censure à la Bibliothèque Juive de Montréal

Une patate à vélo, livre illustré de l’auteure à succès Elise Gravel, raconte l’histoire d’une pomme de terre à bicyclette, d’un brocoli qui sait compter et d’une mouche qui parle au téléphone. C’est un livre à l’image de son œuvre extrêmement populaire auprès des jeunes lecteurs, pleine d’humour, d’esprit et d’humanité. Elise Gravel, la citoyenne, est une progressiste qui dénonce les injustices. Aussi, elle a exprimé beaucoup de compassion, ces derniers temps, pour les enfants de Gaza.

Plus de 5000 enfants sont morts à Gaza depuis quatre mois. Quelque 11 000 enfants gazaouis ont été blessés, plus de 17 000 enfants sont séparés de leurs parents et des milliers d’autres sont portés disparus selon l’UNICEF, qui rappelait mercredi que la bande de Gaza est « l’endroit le plus dangereux au monde pour un enfant ».

Elise Gravel écrit des livres pour les enfants. Il tombe sous le sens qu’elle ait de l’empathie pour les enfants victimes du conflit israélo-palestinien, y compris bien sûr les 36 enfants assassinés par le Hamas le 7 octobre dernier. Elle dénonce évidemment sur les réseaux sociaux, où elle a des dizaines de milliers d’abonnés, le massacre de milliers d’enfants palestiniens par l’armée israélienne. Cette auteure primée est une excellente vulgarisatrice. Elle fait un travail essentiel d’éducation populaire, notamment sur la situation à Gaza, où la déshumanisation du peuple palestinien a atteint des niveaux ahurissants.

La Bibliothèque publique juive de Montréal vient de mettre Une patate à vélo ainsi qu’une trentaine de livres d’Elise Gravel à l’index. Il s’agirait d’une décision de son nouveau directeur général, Alain Dancyger, qui fut à la tête des Grands Ballets Canadiens (GBC) pendant 22 ans.

Pourquoi ? Parce qu’Elise Gravel compatit avec le malheur des Palestiniens ? Parce qu’elle pourfend le gouvernement de coalition de droite et d’extrême droite de Benyamin Nétanyahou ? Parce que des militants pro-israéliens l’accusent d’antisémitisme ?

Plusieurs, notamment chez les progressistes israéliens, estiment que par sa violence, le gouvernement israélien actuel nourrit l’antisémitisme. D’autres semblent confondre critique du gouvernement israélien et antisémitisme, une accusation qui est portée avec beaucoup trop de facilité et de légèreté ces jours-ci. Il ne manque pourtant pas d’occasions de dénoncer l’antisémitisme, le vrai, qui est en recrudescence.

Elise Gravel reconnaît que certains dessins qu’elle a publiés ces derniers mois sur les réseaux sociaux ont pu sembler équivoques ou reposer sur des informations dont la véracité n’est pas démontrée. Dans l’un d’eux, qu’elle a ensuite retiré, elle citait par exemple un de ses abonnés qui prétendait qu’« Israël a la plus vaste banque de peau au monde, récoltée sur des Palestiniens », une affirmation qu’elle a plus tard elle-même qualifiée de « problématique ». Elle dit avoir été ouverte aux commentaires de ses lecteurs et prompte à rectifier le tir. « Parfois, si quelqu’un fait un commentaire pertinent, je modifie mes publications pour clarifier », dit-elle.

La Bibliothèque publique juive de Montréal (BPJ), située dans le quartier Côte-des-Neiges, a néanmoins décidé de retirer tous les livres d’Elise Gravel, en anglais comme en français, de ses rayons. Même si elle les juge « objectivement inoffensifs », humoristiques et éducatifs. « L’ensemble de son œuvre que la BPJ détient à ce jour sera toujours accessible, sur demande, précise une porte-parole par voie de communiqué. Cette approche reflète notre engagement à répondre aux différentes préoccupations et sensibilités de la collectivité tout en permettant l’accès à une diversité de perspectives. » Le directeur général, Alain Dancyger, n’a toutefois jamais répondu à notre demande d’entrevue. On repassera pour le dialogue.

Pour avoir désormais accès aux livres d’Elise Gravel à la BPJ, il faudra donc en faire la demande expresse à un bibliothécaire, au comptoir. Comme pour les lames de rasoir à la pharmacie… Il n’y a pourtant, dans les œuvres telles que Le pire livre du mondeBienvenue à la monstrerie ou Je suis terrible, pas la moindre référence au conflit israélo-palestinien, à la colonisation, au mépris des résolutions de l’ONU, aux notions d’apartheid ou de génocide. « Mes livres n’abordent absolument pas les sujets pour adultes que j’aborde sur les réseaux sociaux », m’explique Elise Gravel en entrevue.

Qui aurait cru qu’au Québec en 2024, on mettrait des livres à l’index, comme au temps de Duplessis et de la Grande Noirceur ?

En 2010, alors qu’il était à la tête des GBC, Alain Dancyger dénonçait lui-même ce qu’il disait s’apparenter à une forme de censure de la part du gouvernement conservateur de Stephen Harper, qui avait sabré les programmes d’aide aux tournées à l’étranger.

Qu’une bibliothèque publique, qui devrait être un sanctuaire de la liberté d’expression, puisse prendre une telle décision est non seulement absurde, mais inadmissible, scandaleux et révoltant. Or, dans une chronique publiée mardi dans The Suburban, un hebdomadaire anglophone de l’ouest de Montréal, le conseiller municipal de Côte-Saint-Luc Mike Cohen souhaitait que « d’autres bibliothèques emboîtent le pas ». Rien que ça.

« Ça n’a pas lieu d’être dans une bibliothèque publique », confirme Ève Lagacé, directrice générale de l’Association des bibliothèques publiques du Québec, dont ne fait pas partie la Bibliothèque publique juive de Montréal. Si les demandes de retrait de la part de citoyens sont très fréquentes dans les bibliothèques publiques du Québec, essentiellement pour des raisons idéologiques (la diversité de genre, par exemple) ou de révisionnisme historique, il est extrêmement rare que l’on y retire une œuvre des rayons.

« On est vraiment des gardiens assez farouches de la liberté intellectuelle. On est vraiment contre la censure », rappelle Ève Lagacé, pour qui il est primordial de ne pas amalgamer l’auteur et l’œuvre, ce qui n’a manifestement pas été fait par la BPJ. « Ici, la distinction est facile à faire », dit-elle avec raison.

Une campagne de dénigrement

La mise à l’index de ses livres est l’aboutissement d’une campagne de harcèlement, d’intimidation et de dénigrement d’Elise Gravel sur les réseaux sociaux. « Les insultes que je reçois sont inimaginables, dit-elle. Parce que je suis en faveur d’un cessez-le-feu à Gaza, on me traite de pédophile, de complice de viols et de terrorisme. On m’a dit que je devrais être électrocutée. Des parents m’ont dit qu’ils avaient dû expliquer à leurs enfants pourquoi leur auteure chouchou voulait qu’ils meurent dans une chambre à gaz. Mais c’est moi qui suis dangereuse, semble-t-il… »

Malgré le torrent de haine qui l’accable – elle a même reçu des menaces de mort –, Elise Gravel persiste et signe. Il n’est pas question qu’on la fasse taire parce qu’elle ose courageusement exprimer ses opinions. Elle est appuyée par de nombreux militants pour la paix avec qui elle collabore, notamment ceux de l’organisme Voix juives indépendantes Canada, qui subissent comme elle des salves incessantes d’insultes depuis des mois. « Simplement parce qu’ils manifestent de la compassion pour Gaza », se désole-t-elle.

Il n’y a pas qu’à la Bibliothèque publique juive de Montréal qu’on a fait des pressions afin de nuire à la réputation et à la carrière d’Elise Gravel. L’auteure et illustratrice fait aussi l’objet d’une campagne « d’annulation », de la part de militants pro-israéliens qui réclament à ses éditeurs qu’elle perde ses contrats. Il s’agit ni plus ni moins d’un appel à la censure d’œuvres artistiques. Elise Gravel s’y connaît en la matière, elle qui a vu l’un de ses livres, sur les stéréotypes de genre, banni dans plusieurs États du sud des États-Unis après une campagne de boycottage.

Contrairement à la croyance populaire, la culture du bannissement est un phénomène beaucoup plus répandu chez les conservateurs que chez les progressistes. Il n’y a qu’à faire un tour dans une bibliothèque floridienne pour s’en convaincre.

Qu’une telle censure s’immisce dans une bibliothèque québécoise devrait tous nous inquiéter. On importe chez nous les méthodes de la droite identitaire américaine pour s’attaquer à la liberté d’expression des artistes. Elise Gravel remarque ce glissement depuis un certain temps, notamment avec les militants anti-trans. « Ça fonctionne, dit-elle. Ça réduit des voix au silence. »

Selon l’adage, quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage. Quand on veut faire taire la critique des politiques d’Israël, on dit qu’elle est antisémite. « C’est de la diffamation. Ce sont des accusations graves que je n’accepte pas. Je vais agir en conséquence », me confie Elise Gravel, qui est représentée par l’avocat Julius Grey.

L’artiste ne se laissera pas museler. Et elle a bien raison. Comme le disait Élie Wiesel, Prix Nobel de la paix 1986 : « J’ai juré de ne jamais me taire quand des êtres humains endurent la souffrance et l’humiliation, où que ce soit. Nous devons toujours prendre parti. La neutralité aide l’oppresseur, jamais la victime. »

Je fais de la méditation

Voici une petite bande dessinée que j’ai créée pour enseigner aux jeunes les bases de la méditation.

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Alerte: Culottes Meurtrières

Mon livre Alerte: culottes meurtrières est en librairie!

Les fausses nouvelles, qu’est-ce que c’est? Pourquoi existent-elles et

pourquoi y croit-on? Pourquoi faut-il prendre la désinformation très au

sérieux? Que se passe-t-il quand une fausse nouvelle éclate? Elise Gravel

répond à toutes ces questions, et plus encore, dans ce livre captivant!

Elle aide les enfants à comprendre ce qu’il faut croire ou non à l’ère

de l’Internet.

Grâce à des explications approfondies accompagnées d’exemples

amusants, les lecteurs auront envie d’en savoir encore plus sur

les sujets d’actualité traités. Et comme toujours, les enfants et les

parents apprécieront la façon dont les monstres et l’humour loufoque,

caractéristiques d’Elise Gravel, abordent des concepts importants d’une

manière incroyablement accessible. Ce livre à la fois drôle et instructif est

le complément parfait de toute bibliothèque de classe ou familiale!

Pourquoi tout le monde parle des jeunes trans et non-binaires?

Ces jours-ci, les gens s’énervent beaucoup au sujet des jeunes trans et de ce qu’on enseigne à l’école à ce sujet. Mykaell Blais et moi avons eu envie de démêler tout ça et de donner aux gens des réponses simples et accessibles à leurs questions sur les personnes trans, le processus de transition chez les mineurs au Canada, les différents types de transition et leurs effets bénéfiques pour les personnes qui y recourent. Nos réponses sont basées sur des études scientifiques et nous en avons fourni quelques-unes plus bas.


Que disent les recherches scientifiques sur l’effet de la transition de genre?, Revue de la littérature de l’Université Cornell (2018)

Ce que montre réellement la science sur les soins d’affirmation de genre, Scientific American (2022)
Regret après une chirurgie d’affirmation de genre : revue systématique et méta-analyse de la prévalence (2021)
Standards de soins pour la santé des personnes transgenres, version 8, WPATH (2022)
Chaire de recherche du Canada sur les enfants transgenres et leurs familles

https://jeunestransyouth.ca/fr/

Travers, Robb & Bauer, Greta & Pyne, Jake. (2012). Impacts of strong parental support for trans youth: A report prepared for Children’s Aid Society of Toronto and Delisle Youth Services. Trans Pulse. 1-5.

Jeunes trans et non-binaires, de l’accompagnement à l’affirmation par Annie Pullen Sansfaçon et Denise Médico (2021, éditions Remue-Ménage)

L’identité de genre: quelques pistes pour mieux cerner le débat:
https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2023-09-22/identite-de-genre/quelques-pistes-pour-mieux-cerner-le-debat.php

Pour du soutien : https://interligne.co/

Mon livre censuré dans des écoles aux États-Unis

Un  article d’Étienne Paré, Le Devoir

L’autrice jeunesse à succès Élise Gravel regrette que son livre Pink, Blue and You !, qui traite d’orientation sexuelle et d’identité de genre, soit interdit dans certaines écoles aux États-Unis. La Québécoise dit avoir reçu dans les dernières semaines plusieurs messages d’enseignants et de bibliothécaires américains qui auraient aimé pouvoir faire lire ce livre à leurs élèves afin de les sensibiliser aux questions de diversité sexuelle, mais qui en sont empêchés.

« Je m’attendais à ce que mon livre soit interdit dans certains États conservateurs et dans certaines commissions scolaires. Mais mon inquiétude va au-delà de mon livre. C’est le mouvement qui est derrière tout ça qui m’inquiète », lance Élise Gravel, indignée, qui s’est moquée du bannissement de son livre sur les réseaux sociaux lundi.

Pink, Blue and You !, publié l’an dernier, n’est pas le premier livre d’Élise Gravel qui pose problème aux États-Unis. En 2018, aucun éditeur américain n’avait voulu de La tribu qui pue, car l’on craignait que les dessins d’enfants nus dérangent, même si la nudité n’avait ici rien de sexuel. Dans Pink, Blue and You ! (Le rose, le bleu et toi ! au Québec), on peut également voir un dessin, très rudimentaire, d’un petit garçon et d’une petite fille dans leur plus simple appareil. Là encore, dans un but éducatif, puisque le livre est destiné aux jeunes enfants.

Ron fait la morale

Mais ce n’est pas la seule chose qui choque les Américains dans ce cas. Selon l’autrice et illustratrice, ce sont aussi les thèmes abordés qui empêchent présentement le livre d’être distribué dans certaines écoles au sud de la frontière. Pink, Blue and You ! remet notamment en question les stéréotypes de genre. On peut aussi y lire que l’on peut aimer qui l’on veut, ou encore qu’il est possible de s’identifier à un autre genre que celui qui nous a été assigné à la naissance.

Or, la Floride, par exemple, a adopté l’an dernier la loi « Don’t Say Gay », comme la qualifient ses opposants. Celle-ci décourage les enseignants d’aborder tout thème en lien avec les questions LGBTQ+, de la maternelle jusqu’à la 3e année. Les livres jeunesse tels que Pink, Blue and You ! se trouvent ainsi écartés du programme scolaire.

Le gouverneur républicain de l’État, Ron DeSantis, que plusieurs voient à la Maison-Blanche, a dit vouloir lutter contre l’endoctrinement des enfants, dans le contexte où toutes les questions liées au genre et à l’identité prennent de plus en plus de place dans le débat public aux États-Unis. Ce discours horripile Élise Gravel. « Je trouve ça terrifiant. Il y a des gens qui se scandalisent de la cancel culture. Mais ici, c’en est pour vrai. C’est carrément de la censure », s’insurge-t-elle, en entrevue au Devoir.

Photo: Random House Children’s Book« Pink, Blue and You ! », traduction anglaise de « Le rose, le bleu et toi ! », traite d’orientation sexuelle et d’identité de genre.

Elle se réjouit de ne pas faire face à un tel ressac ici, au Québec. À sa connaissance, aucune école n’a limité l’accès à son livre. Mais la nouvelle loi en Floride lui fait dire que rien n’est acquis. « On n’est pas à l’abri. D’ailleurs, quand le livre a été lancé au Québec, les commentaires haineux pleuvaient sur mes réseaux sociaux. J’ai dû engager une modératrice. Il y a aussi des homophobes et des antitrans ici » , déplore-t-elle.

Pas politique

Élise Gravel a pris l’habitude d’aborder de front dans ses livres pour enfants certaines questions qui font débat dans la société. Dans Le rose, le bleu et toi !, écrit en collaboration avec Mykaell Blais, elle défend entre autres l’usage du pronom neutre « iel » pour les enfants qui ne se sentent ni filles ni garçons. Mais même si elle assume ses convictions progressistes, elle nie vertement faire de la politique, ou pire, de la propagande.

« Dire que des personnes gaies existent. Dire qu’il y a des familles homoparentales. Que des garçons ont le droit de jouer avec des poupées. Si ça, c’est politique, ça va mal ! Il y a un mouvement qui essaie de nous faire croire que ce l’est. Mais ce n’est pas politique. Je n’ai jamais essayé de faire un livre politique », conclut Élise Gravel.

Les gens ouverts sont plus heureux

Les gens ouverts à la diversité sont plus heureux, moins anxieux et en meilleure santé que ceux qui vivent dans la méfiance et la peur de l’autre.

Voici des trucs pour être plus heureux et ouvert:

• Ne crois pas toutes tes premières impressions.
• Rencontre et discute avec des gens qui ne sont pas comme toi.
• Voyage si tu peux.
• Lis des livres écrits par des gens qui ne vivent pas la même réalité que toi.
• Essaie de trouver des points en commun avec les gens que tu rencontres.

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La colère cache souvent une autre émotion

Voici une petite bande dessinée que j’ai créée pour aider les jeunes à trouver la cause de leur colère et à prendre  soin de l’émotion difficile ou vulnérable qui se cache derrière.

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Ce qui me rend plus créative

Voici une petite bande dessinée que j’ai créée pour aider les jeunes à améliorer leur créativité. Ce sont mes trucs personnels. Quels sont les vôtres?

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J’ai faim! Mon nouveau livre pour les tout-petits

Mon nouveau livre pour bébés, dans la lignée de la Patate à Vélo, est en librairie! C’est l’histoire d’un petit monstre qui a toujours faim et qui dévore tout sur son passage.
Vous pouvez l’acheter ici ou chez votre libraire préféré.

Ma chaîne Youtube

J’ai finalement une chaîne Youtube où je vais te lire mes histoires, répondre à tes questions sur mon travail, dessiner et te suggérer des idées d’activités créatives. J’espère que vous serez nombreux à me suivre et que vous me suggérerez des idées de vidéos!

Ma première lecture, « Une patate à vélo », est en ligne avec une suggestion d’activité de création pour les tout-petits.